Une plage de cocotiers dans la réserve naturelle de l’îlet Petite-Terre, à la Désirade
Il y a la Guadeloupe dite « continentale » qui étale ses ailes inégales de papillon dans l’océan Atlantique : Basse-Terre et Grande-Terre. Puis il y a les autres îles, habitées, mais plus petites : les Saintes, la Désirade, Marie-Galante… Et aussi des poussières d’îles, non habitées, comme Petite-Terre. Va-et-vient éclair sur des terres réunies par les feux du soleil.
À moins d’y aller avec la seule intention de bouquiner et de défatiguer à l’ombre d’un cocotier, cinq jours dans les îles de la Guadeloupe, c’est peu pour découvrir cet archipel tropical. Îles et îlets riches d’histoire, îles aux plages de sable blanc ou noir, îles montagneuses ou rocailleuses, habitées ou pas, protégées ou non.
La Marie-Galante, La Désirade, l’archipel des Saintes, les îles de la Petite-Terre… Chacune a son paysage typé, ses plages, ses sentiers de randonnée, son histoire, son patrimoine.
À peine le temps de se repérer et de se mettre au parfum des mille choses à faire dans l’archipel qu’il faut déjà plier bagages : d’abord en Guadeloupe continentale, puis sur les autres îles, facilement accessibles en traversier depuis le papillon. Mais le repérage a été effectué avec succès et promesse de retour, cette fois-là pour randonner plus longuement dans le parc national de Guadeloupe, grimper au sommet de la Soufrière, prendre un bain de boue à la plage de Babin, découvrir les mille et une plages et anses, visiter les îlets du grand Cul-de-Sac marin, le quartier du Carmel, les marchés nocturnes…
Pour arpenter aussi la Route de l’esclave, un circuit touristique inscrit dans le projet international du même nom, le premier au monde reconnu par l’UNESCO et qui relie Basse-Terre à Grande-Terre via Marie-Galante et Terre-de-Bas, dans l’archipel des Saintes.
source: LEDEVOIR